Les recherches sur le THCP sont encore limitées, mais les premières études suggèrent qu’il a des effets similaires au THC, mais plus rapides et plus puissants. Des tests ont montré des effets tels que la réduction de la douleur, de la nausée, des inflammations, ainsi que des propriétés anti-oxydantes et anti-épileptiques. Le THCP est considéré comme plus de 30 fois plus fort que le THC et son effet psychoactif est plus prononcé.

Le THCP interagit avec notre système endocannabinoïde, composé des récepteurs CB1 et CB2 présents dans notre corps. En se liant à ces récepteurs, le THCP module l’activité de certaines fonctions régulées par le système endocannabinoïde. 

Étant une molécule récemment découverte, le THC-P a fait l’objet de peu de recherches. Cependant, il est supposé avoir des propriétés similaires au THC, notamment en termes d’anti-inflammatoire, d’analgésique, de régulation de l’appétit et de soulagement des troubles du sommeil. Les effets secondaires du THCP sont encore peu connus, mais une surdose peut entraîner des effets similaires au THC, tels que la paranoïa, la somnolence et la tachycardie.

En raison de sa puissance, il est recommandé de consommer le THCP avec précaution. Il est conseillé de ne pas conduire après sa consommation, de commencer par une faible dose et de l’augmenter progressivement. Comme pour d’autres cannabinoïdes, le THCP est déconseillé aux femmes enceintes, aux mineurs et aux personnes sous traitement médical. La législation entourant le THC-P varie d’un pays à l’autre, mais actuellement, sa commercialisation est possible en France s’il contient moins de 0,3% de THC.

Le THCP est un cannabinoïde prometteur qui pourrait avoir des applications thérapeutiques. Cependant, en raison de sa puissance et de la rapidité de ses effets, il est important d’en tenir compte avant de l’expérimenter.